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HISTORIQUE

Les Instituts Saint Luc sont un ensemble d'établissements scolaires secondaires inscrits dans les aspirations de Saint Jean-Baptiste de la Salle (1651-1719), fondateur de la Congrégation des frères des Ecoles Chrétiennes (Reims, 1680). ​

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La première Ecole Saint Luc est créée par le ​Frère Marès Joseph (Charles de Pauw, né à Zottegem en 1838) qui prend l’initiative, en 1862, de créer à Gand un cours du soir de dessin, à l’intention des jeunes ouvriers. La volonté originelle à la création des premiers Instituts Saint Luc était d'offrir une éducation artistique et technique, inspirée par Saint Luc, le saint patron des artistes. L'école de Mons fait partie de ce mouvement éducatif qui a vu le jour dans plusieurs villes belges, notamment à Bruxelles, Liège et Gand.
 
En 1900, à l'occasion des fêtes de la canonisation de Saint Jean-Baptiste de La Salle, les anciens élèves des Frères de l'externat Saint-Joseph de Mons faisaient observer qu'il n'existait aucune école catholique destinée à la formation professionnelle des enfants du peuple sortant de l'école primaire. En 1907, Monsieur le Vicomte Vilain XIII, par un don généreux, permit un commencement de réalisation à ce qui allait devenir une nouvelle école Saint-Luc. Cette école s'installe provisoirement dans les salles du patronage Saint Charles, Rue des Gades. Elle s'ouvre le soir du 6 janvier 1908 avec 3 élèves ; ils seront vingt 15 jours plus tard et 30 à la fin du semestre. 

 

La construction d'une nouvelle école, rue de la Biche, démarre en 1913 sous la direction du Frère Macor, mais les travaux seront brutalement interrompus par la déclaration de guerre en 1914. Les travaux de construction sont lentement achevés et la toiture est placée sur les locaux à peine utilisables en 1915. Mais en 1917, l'école est occupée par l'armée allemande et les dégâts sont importants. Une partie des collections didactiques sera détruite ou gravement endommagée. Une plaque commémorative rappelle à la fois le but de la construction et les circonstances difficiles dans lesquelles elle fut réalisée.

 

À l'époque, les cours du matin sont fréquentés par les jeunes gens de famille aisée tandis que les cours du soir sont réservés aux artisans et employés travaillant le jour. L'enseignement s'adresse spécialement aux étudiants de deux sections :

  • la section des arts décoratifs (peintre, dessinateur en tissu et dentelle, graveur, typographe, peintres verriers, mosaïste, céramiste, sculpteur, orfèvre, bijoutier, dinandier). 

  • la section du bâtiment (architecte, géomètre, entrepreneur, conducteur de travaux, tailleur de pierre, charpentier, menuisier, ébéniste et ferronnier) 

 

Très rapidement, les industriels de la région firent comprendre aux Frères le besoin d'autres formations répondant mieux aux nécessités des charbonnages et des nombreuses entreprises de la région. C'est ainsi que furent organisées des formations de mécaniciens, d'électriciens, de réparateurs de machines, de dessinateurs industriels, de traceurs, de gérants des flux, etc. L'année 1928 marque le début d'une nouvelle époque avec l'achat d'une propriété de 4 hectares pour construire un grand hall pour les ateliers. L'année suivante, ateliers, classes, réfectoire, salles de dessin et laboratoires vont sortir du sol. En 1932 l'école ouvre son internat et admet sa première année quatre pensionnaires. D'autres travaux seront encore effectués pour agrandir l'école. Mais la déclaration de guerre n'est pas loin… 

 

Au début des années 1950, l'enseignement technique et professionnel connaît une crise sérieuse. Il y a un désengagement vis-à-vis des formations manuelles. L'école Saint-Luc accueille un nouveau directeur, le Frère Maximilien, dont la mission est claire : soit redresser la situation et augmenter le nombre d'élèves alors inférieur à 1000 soit fermer l'école dans les prochaines années. Il entreprend énergiquement de nombreuses réformes dans l'enseignement et se révèle bâtisseur de premier ordre en moins de 20 ans. 

 

En 1985, le Centre d'Education et de Formation en Alternance (CEFA) s'ouvre. 

 

En 1986 le nombre de Frères engagés dans l'œuvre de Saint-Luc est tellement réduit que la quasi-totalité du fonctionnement de l'école est confiée à des laïcs. Mais la pédagogie lassallienne n'en est pas pour autant abandonnée. L’École Saint-Luc veut toujours assurer l'exercice d'un métier manuel et les connaissances techniques et théoriques appropriées à chaque orientation en lien étroit avec une formation générale. 

La mission des Instituts Saint-Luc est de concevoir des formations pour donner à ses étudiants les compétences pratiques nécessaires à leur métier tout en intégrant une solide formation théorique pour un engagement clair vers l'excellence. Ils continuent d'adapter leurs formations et d'intégrer des nouvelles technologies pour répondre aux besoins changeants du marché du travail.​

 

Les visées du fondateur de Saint-Luc et de ses successeurs étaient et restent bien au-delà de la formation d'excellents ouvriers de bons techniciens. Ils veulent former des jeunes à qui Dieu a confié la nature pour la connaître, l'entretenir, la cultiver et surtout pour y vivre dans l'épanouissement personnel, la fraternité, la tolérance et l'acceptation des autres. Les valeurs universelles, les connaissances scientifiques, techniques, artistiques, sociales et familiales offrent les conditions favorables pour permettre à chacun de développer une personnalité originale faite de respect de soi et des autres, d'honnêteté, de sens des responsabilités, d'ouverture et de tolérance.

 

Encore aujourd'hui, les Instituts Saint-Luc de Mons restent une référence dans l’enseignement technique et artistique à Mons et dans sa région. 

L'ECOLE EN IMAGES

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